"La Route Maritime de la Soie" en tournée à Genève 2016

La Route maritime de la Soie, une légende chinoise d’océans et d’amour


Informations générales | Le spectacle

Après le succès du spectacle de grande envergure "La Légende du Soleil" en février 2015, la production "Le Charme de la Chine" revient en tournée avec un nouveau spectacle "La Route maritime de la Soie". Nous vous y attendons avec plaisir!

A Genève

  • Dates: 11 et 13 janvier 2016
  • Heure: portes ouvertes à 19h; début du spectacle à 20h
  • Lieu: Bâtiment des Forces Motrices (BFM) - Place des Volontaires 2, 1204 Genève

A Montreux

  • Dates: 14 janvier 2016
  • Heure: portes ouvertes à 19h; début du spectacle à 20h
  • Lieu: Casino Barrière de Montreux-Rue du Théâtre 9, 1820 Montreux

Billeterie

En ligne: www.tiantan.ch/fr | www.fnac.ch

Par téléphone: 022 731 06 66 (Tiantan) | 0900 325325 (Fnac; CHF 1.19/min)

Par email: tiantan@tiantan.ch | tour@tiantan.ch

Points de vente: Fnac, ONU, Vitam parc, Office du Tourisme de Genève, Railtour Frantour Vernier, la Praille, Balexert, Tian-Tan

Prix de vente: 86 CHF丨73 CHF丨58 CHF丨45 CHF


Informations générales | Le spectacle

L’Histoire et la légende

Le grand spectacle de “La Route maritime de la soie”, produite par le Centre d’échange culturel et artistique du Beihai est la première production théatrale chinoise fondée sur l’historique route maritime de la soie de la dynastie Han. Les 7 actes de la pièce, allant du prologue “La Mission”, “Les Noces”, “Le Mer”, “La Gratitude”, “L’Attente”, “Le Retour”, à “La Voile rouge”, retracent d’une façon vive les origines de la route maritime de la soie à travers une histoire d’amour, d’amitié, d’échanges et de lutte. “La Route maritime de la soie” suit deux fils thématiques: un voyage sur les mers et une histoire amoureuse. Tout commence au Beihai, une ville portuaire importante et historiquement un lieu d’échange commercial et culturel. La pièce se joue dans le contexte historique de l’année 111 av. J.C : l’Empereur Han Wudi envoyait ses émissaires à Beihai, dans la province du Guangxi, au Sud, et ordonnait la construction d’énormes navires, d’une centaine de tonnes. Emportant un riche butin d’or, de soie et de thé, ces navires allaient chercher de nouvelles voies maritimes vers l’Ouest. Le héros de l’histoire, Pu, est commandant et capitaine des navires sous l’ordre de l’Empereur. Peu après ses noces, Pu dit au revoir à sa femme et s’embarqua dans un voyage qui l’emmène à travers vagues et tempêtes jusqu’à Sinhala (aujourd’hui le Sri Lanka). Il forgea une amitié profonde avec le roi et les peuples locaux, concluant ainsi le premier échange commercial et culturel de la Chine et voire même du monde entier, 1500 ans avant les expéditions maritimes de Zheng He.

L’autre fil conducteur de la pièce dévoile le profond amour imprenable entre Pu et sa nouvelle mariée, Ban. La cour de la belle princesse Mélissa, fille du roi de Sinhala, n’a pas parvenu à faire hésiter le coeur de Pu; au même moment, Ban, qui attend son mari de jour en jour, assise sur le Rocher du clair de lune, finit par ressembler à une pierre elle-même. Même aujourd’hui, la légende circule à Beihai sur une certaine pauvre Ban qui, son mari étant parti à la mer pour la pêche et n’étant plus jamais revenu, elle l’attendait debout sur un rocher, son regard perdu au loin, jusqu’à ce qu’elle devienne un rocher elle-même. Après sa transformation, des lanternes apparaissaient souvent à la surface de la mer; on dit que la main invisible de Ban les y a placées pour guider son mari à son retour au port. A la différence de la légende, dans “La Route maritime de la soie”, Pu revint finalement et le couple s’embrassa dans un tendre amour, baignant dans la douce chaleur de leur réunion.

Construite par l’équipe originale des Jeux olympiques

“La Route maritime de la soie” naquit en 2008 après les Jeux olympiques de Pékin et après plus de 3 ans de préparations. Dirigée par le directeur chinois renommé Chen Weiya, directeur adjoint de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2008 de Pékin, elle est mise en scène par le vice-président de l’Association des danseurs de Chine Feng Shuangbai, et conçue par le décorateur de théâtre de niveau national Gao Guangjian. Les aspects importants de la production, comme l’éclairage, la scène, la musique et les costumes ont tous été conçus et produits par l’équipe originale de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin. Dans une des scènes, où Pu se jette à la mer pour sauver Mélissa, l’allure menaçante des vagues, les bancs de poisson sous l’eau, les bulles d’air, ont toutes été réalisées à l’aide de projecteurs de pointe, ce qui permet une illustration très réaliste du monde sous-marin et attire toujours les applaudissements du public.

Le fond musical et la chorégraphie sont aussi distinctifs et remarquables. La musique a été écrite par le compositeur de niveau national Bian Liunian, qui a visité plusieurs fois la région du Beihai pour s’immerger dans la culture locale. Imbriquant les coutumes des familles de pêche avec l’ambiance générale de la région, il procède à adapter et à orchestrer ces thèmes musicaux à l’échelle d’un grand spectacle de théâtre. De l’autre côté, la chorégraphie aussi est splendide. Le courage et l’esprit masculin, réflétés dans les mouvements des marins, en est un exemple. De plus, les scènes se déroulant au Sinhala intègrent des éléments des danses traditionnelles de la Birmanie, d’Inde, du Sri Lanka, et d’autres, comme une fusion des danses asiatiques. D’ailleurs, une des scènes du trio Pu, Ban et Mélissa dansant dans l’espace et dans le temps, compose un des moments forts de cette pièce, présentant d’une manière très créative la réalité et la fantaisie de l’intrication des destins et des sentiments des trois personnages.

Deux thèmes qui s’entrelacent

Dans “La Route maritime de la soie”, les deux fils conducteurs de l’histoire, le voyage et l’amour, sont reliés par deux caractères chinois de même son: 丝, et 思, tous les deux prononcés “si” ou “seu”. Il signifie à la fois la soie, cette marchandise qui porte le désir depuis les temps anciens de la Chine de tisser des liens avec ses voisins, et le manque, l’attachement affectif, qui relie deux personnes par un lien d’amour, inséparables par la distance ou par l’attente.

La soie était, pendant la Chine antique, une marchandise importante dans l’histoire des relations et des échanges avec l’extérieur. Bien connue et populaire parmi les peuples du monde entier, elle a donné son nom à la “Route de la soie”. La création de la Route maritime est encore plus une étape pionnière, permettant les échanges entre la Chine et les pays de l’Asie du Sud-Est. Dans une époque où existaient encore peu de moyens technologiques, la Route maritime de la soie représente le courage d’une nation de défier l’inconnu et la soif de découvrir les autres civilisations du monde.

L’amour est un langage universel sans barrières. Bien que “La Route maritime de la soie” a pour support le thème historique des voyages maritimes, l’esprit de la pièce se ressent essentiellement dans la tendre histoire d’amour entre Pu et Ban, son charme se dévoilant dans le jeu habile des acteurs. Chantant l’histoire d’amour inséparable entre les personnages de Pu et Ban, rayonnant de tendresse sur un fond magnifique d’expédition maritime grandiose, “La Route maritime de la soie” espère trouver son public en Europe dans une expression discrète d’amour universelle.